Conférence présentée par :
Jean-Louis Robert,
professeur émérite à l’Université Paris 1, Panthéon-La Sorbonne
Présentation
Considérablement affaiblie par la guerre et son ralliement à l’Union sacrée, la CGT s’adapte aux conditions de l’économie de guerre. L’extrême dureté de la condition ouvrière est à l’origine d’une importante poussée gréviste entre 1917 et 1920.
La CGT, renforcée, assume alors son réformisme. Mais cette conception du syndicalisme se heurte à une minorité révolutionnaire montante. Le processus scissionniste est en marche.
Quel a été l’impact de la Première Guerre mondiale sur le syndicalisme ? Quelle est la nature de l’opposition entre révolutionnaires et réformistes ? Comment évolue son positionnement vis-à-vis de la Nation et de l’État ?